Il nous faudra passer par Tréhorenteuc

    Et, pendant nous y sommes, arrêtons-nous et visitons la chapelle restaurée par l'abbé Gillard de célèbre mémoire, où nous pourrons contempler une mosaïque inspirée de la légende du cerf blanc protégé par quatre lions rouges que nous devrons combattre

 

 

et là, il nous faudra nous souvenir que la porte est en dedans…

Comprenne qui voudra !…

Et qui pourra !

 

    Ensuite, nous reprendrons notre chemin, contournant l'ancienne Commanderie Templière, pour monter tout en haut de la vallée et nous arrêter pour nous reposer un court instant sur un rocher de schiste qui n'est autre, nous dit la légende, que le plastron de l'armure du Géant endormi là depuis la nuit des temps. Certains disent que c'est le dos d'un dragon enfoui dans la terre. C'est bien pôssible.

    Reposons-nous bien et reprenons des forces dispensées généreusement par ce rocher car il nous va falloir affronter la descente à-pic qui nous mènera, à travers la forêt de genêts jusqu'au Pont aux Pommes qui nous permettra de franchir la rivière du Mony encore rouge du sang des chevaliers morts avant que d'avoir parcouru le périlleux Val !

    En réalité, nous voyons dans ce ruisseau capable de devenir un dangereux torrent la preuve que nous errons en plein pays minéralifère. Mais pourquoi ne pas lui préférer la légende ?

    Longeons alors le lac supérieur, à moins que nous soyons plus courageux et que nous ne prenions la vallée des portes ?

    Non, descendons doucement le Val. Arrêtons nous contre l'arbre juste après avoir passé le petit pont de platelage et descendons ensuite le torrent, parfois à sec, parfois infranchissable. Il nous faudra le franchir dès que nous le pourrons pourtant, et continuer notre chemin. Il nous faudra également lutter contre les voleurs que nous pourrions, peut-être, rencontrer.

    Tout au long de cette route nous pourrons voir l'éventration des barrages qui constituaient les différents lacs de flottage du bois. Ils étaient véritablement sans retour. Et pour cause !

    Et, enfin, nous arrivons au Miroir aux Fées. Avec un peu de chance, et beaucoup de silence, ainsi qu'un peu de brume, tôt le matin, peut-être saurons-nous y voir une ou deux jolies fées se baignant…

… ...ou, se reposant de son bain, alanguie sur un roc. Enfin, but final de notre pérégrination, nous apercevrons l'Arbre d' Or. Je vous dirai là un secret : c'est le cerf blanc, Merlin, qui, une fois tué renaquit en l'Arbre d'Or. Les fortes têtes assurent qu'il fut érigé en 1991 en mémoire du grand incendie qui ravagea la Forêt !

 

    Retournant au parking, vous passerez devant le pré où il y avait auparavant une scierie traitant le bois flotté, et dont le nom est resté : La Scierie.

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